Version Originale recherche un(e) Chargé(e) de communication et d’événementiel clients – H/F.
Pour postuler, envoyez votre CV et votre lettre de motivation à l’adresse f.degastines@f2gconseil.fr
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La Commission Coaching de Syntec Conseil organise un webinaire le 27 septembre prochain à 12h sur le leadership un impact !
Ce webinaire sera l’occasion de voir comment, dans un contexte de crises successives, le rôle des leaders dans l’entreprise se réinvente et comment il questionne la manière d’être et de faire pour concilier intérêt pour l’entreprise et bien commun, performance économique et responsabilité sociétale globale.
Nous aurons le plaisir d’écouter Patrick d’Humières , Président fondateur d’Eco-Learn qui animera cette table ronde en compagnie de Caroline Renoux, Fondatrice de Birdeo, et de Joël Tronchon, Directeur du développement durable Europe du groupe L’Oréal.
N’attendez plus pour vous inscrire et cliquez ici.
Lors de notre « Matinale engagée » du 14 septembre, l’équipe Version Originale a eu la joie d’accueillir Clarisse Cremer qui, en 87 jours, 2 heures et 24 minutes, est devenue la détentrice du record féminin du légendaire Vendée Globe.
Une rencontre authentique et stimulante pour évoquer un parcours et une performance hors du commun.
D’abord, nous explique Clarisse « je ne suis pas issue du sérail de la voile ». Parisienne, bonne élève, diplômée de HEC, rien n’annonçait le Vendée Globe ! Un premier déclic a lieu lors de son engagement pour l’association « Rêve d’enfance » qui l’emmène en Corse pour une croisière. Elle y rencontre son futur mari, Tanguy, skipper professionnel. Ils évoquent des courses et des transats, celles qu’il fait, lui. Elle ne le sait pas encore mais le démon de la course s’est immiscé…
Diplôme en poche, elle déborde d’énergie et crée sa start-up. Elle s’y investit à fond. Tellement qu’à 25 ans elle fait un burn-out ! Comme quoi cette maladie ne dit rien de la supposée fragilité de la personne qui en souffre. On peut avoir vécu un burn-out et trouver en soi la force de défier les océans.
Second virage : elle décide en septembre 2015 de s’installer à Lorient et d’y mener des missions de conseil en marketing. « Ce départ en Bretagne m’a donné des ailes ! », nous confie-t-elle. Plus en accord avec elle-même, elle s’autorise à écouter son envie naissante de traverser l’Atlantique en solo. Son goût du défi renaît. Le projet de participer à la mini-transat prend forme. Elle s’y prépare pendant deux ans. Moins de missions de conseil et plus de régates. En octobre 2017, elle largue les amarres à La Rochelle et s’éclate en mer. Elle sait, elle sent qu’elle est dans son élément… et finit deuxième de sa catégorie.
Cette deuxième place marque une nouvelle étape, d’abord parce qu’elle lui donne l’irrépressible envie d’aller plus loin et surtout parce qu’elle attire l’attention du Team Banque Populaire qui depuis 30 ans sponsorise des marins dans les plus belles courses de la planète. Que diriez-vous de participer au prochain Vendée Globe dans deux ans ? Moi ?! Vous êtes sûrs ? Syndrome de l’imposteur en sourdine, entre le doute et la peur son cœur balance. Elle doit se décider pour démarrer une préparation intense à l’été 2019 pour un départ en novembre 2020. Ce qui l’aide à dire oui malgré la peur, c’est de décortiquer les étapes pour être prête le jour J. Certes la montagne à gravir est impressionnante mais elle se sent à même d’en franchir chacune des étapes. Avec Le Cléac’h comme mentor, elle se donne à fond et apprend vite malgré les restrictions dues au Covid. Que du bonheur !
Le jour du départ, elle est prête pour trois mois, seule en mer et sans escale. Prête pour affronter « les trois ingrédients qui rendent fou », selon sa propre formule : la fatigue physique, le stress de la compétition et l’imprévu. Elle est prête techniquement mais pas mentalement, elle s’en rend compte au bout d’une semaine. « Il faut que je sois à la hauteur ». Aller vite à tout prix, foncer comme pour une régate, quitte à oublier de manger et de dormir. Une tempête tropicale inhabituelle en cette saison l’oblige à renégocier son objectif principal : aller vite ou finir ?
Elle était prête au départ mais sans se projeter sur l’arrivée. Or son objectif, elle le sent maintenant, c’est d’arriver et de prendre du plaisir à le faire. Lâcher prise pour atteindre son but et optimiser sa performance. Les mers du Sud vont l’aider à profiter du moment, ici et maintenant, plus légère et se donnant même parfois le temps de la contemplation. « Profiter de mon bateau qui glisse sur l’eau ». Et la récompense du spectacle des albatros comme compagnons de route.
La dernière semaine dans le Pacifique est éreintante, les dépressions s’enchaînent, le Cap Horn comme un soulagement mais le bateau est moins performant, l’anémomètre est cassé, l’épuisement la gagne, le découragement guette. Comment ne pas craquer ?
Trois ressorts pour rester dans la course :
Le 3 février 2021, c’est le grand soulagement : Clarisse franchit la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne. Objectif atteint. Elle est 12ème (sur 33 concurrents) et améliore le record féminin d’Ellen MacArthur. Rien que ça !
Clarisse est inscrite à la prochaine édition du Vendée Globe en 2024. Elle sera maman d’ici là. Elle est investie dans l’association Lazare qui anime et développe des colocations solidaires entre des sans-abri et des jeunes actifs bénévoles.
Merci Clarisse !
Pour aller plus loin, le coin livres des coachs Version Originale :
Le 7 juillet dernier, nous avons célébré nos clients, pilotes, alumnis et nos partenaires !
Version Originale, pour aller plus haut grâce à la confiance et la fidélité de ses clients.
Merci du fond du cœur ♥️ !
Bel été à toutes et tous !
Synthèse de l’ouvrage “Sans cartes ni boussole. Il est urgent de diriger autrement” (Marc de Leyritz) par Olivier Leroy.
Dans son dernier ouvrage « Sans cartes ni boussole », Marc de Leyritz définit le « leader à impact », celui qui doit conduire les entreprises de demain dans un environnement complexe en dépassant la seule recherche du profit.
Le leadership est un processus par lequel un individu exerce une influence sur un groupe humain à partir d’une finalité et d’une vision du futur.
Or en 20 ans, la durée moyenne du mandat d’un DG de grand groupe a été divisée par deux, de plus de 10 ans à environ 5 ans aujourd’hui. Comment influencer une organisation quand on dispose de moins en moins de temps pour le faire ? Et alors que l’environnement est de plus en plus complexe et incertain ?
Le champ d’action du dirigeant désormais, sa carte, c’est le système entier, au-delà des murs de son organisation. Sa boussole, c’est le cap qu’il ou elle trace de manière claire, déterminée et soutenable.
Notre jeune siècle vit littéralement une « crise de crises », interdépendantes : crise écologique, crise du partage de la valeur, crise de gouvernance. Le monde aujourd’hui est contraint, accéléré, mouvant. Le mode de vie des plus prospères ne peut être universalisé, sous peine de précipiter l’humanité vers sa fin. Nous vivons en totale interdépendance mais sans véritable solidarité. Il est temps que l’humanité, fragmentée, retrouve une unité d’action.
« Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent responsable » (Stanislaw Jerzy Lec).
Face à un environnement d’une complexité inouïe, le premier devoir du leader est un devoir de lucidité face à l’empreinte sociale et environnementale de son activité. Pour entraîner les autres … (l’étymologie comme souvent est éclairante : « leader » a pour racine indo-européenne le mot « leith » qui signifie « aller de l’avant »). Aller de l’avant et entraîner certes mais vers où ?!
La vision du rôle de l’entreprise s’est considérablement rétrécie dans les années 70 avec Milton Friedman et l’Ecole de Chicago, affirmant que « la responsabilité sociale d’une entreprise est d’augmenter son profit. » Il entérinait ainsi une conception « possédante » de l’entreprise, opposant ceux qui détiennent son capital à ceux qui la gèrent. Plus les entreprises sont devenues grandes et complexes, plus elles ont nécessité un actionnariat perfectionné mais aussi l’intervention d’une nouvelle classe de dirigeants professionnels, chacun cherchant à maximiser son profit. Or la durée moyenne de détention du capital est passée de 7 à 8 ans il y a 15 ans à… 3 à 6 mois aujourd’hui !
Les spéculateurs ou propriétaires activistes cherchent à maximiser leur profit dans des délais record au détriment de l’intérêt à long terme de l’entreprise. Le contrôle de l’entreprise tombe entre des mains qui ne s’intéressent pas à ce qu’elle est mais à ce qu’elle peut rapporter à court terme.
Dans cette fuite en avant financière et court-termiste, quid de la dimension sociale et environmentale de l’entreprise ?
Comment passer de l’egosystème à l’écosystème ?!
Le leader ne peut plus échapper à une éthique de soutenabilité que le Sommet de la Terre à Rio en 1992 a défini comme suit : « le développement soutenable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »
Chaque membre de la société est amené à considérer son rôle et son impact envers le tout. Le niveau de conscience des acteurs s’élève, indéniablement. Témoin la norme ISO 26000, édictée le 1/11/2010, qui illustre une conception radicalement nouvelle de la responsabilité sociale de l’entreprise, celle-ci devant gérer ses activités propres naturellement mais aussi leurs effets collatéraux. Témoin une nouvelle tribune dans le Financial Times, intitulée « Moral Money ». La loi PACTE en France s’inscrit dans ce mouvement.
Le rôle du leader est alors de faire renaître, au cœur des crises, la possibilité d’un avenir commun. Sa boussole (re)devenant la raison d’être de l’entreprise qui apporte un contre-point indispensable aux critères financiers de court terme.
Aux indicateurs financiers classiques qui permettent une valorisation de l’entreprise s’ajoutent des critères intangibles comme la valeur de la marque ou la propriété intellectuelle et, de plus en plus, ce que l’auteur nomme la vitalité de l’entreprise, c’est-à-dire sa capacité à réagir, à s’adapter aux aléas et à relever les défis.
Dans cette perspective, la plus grande valeur ajoutée du leader se situe dans sa compréhension et dans sa gestion de la complexité. L’entreprise est un organisme vivant qui se sclérose et peut aussi se régénérer. Chaque individu, quelle que soit sa position dans le système, balance entre ce qui est bon pour lui et ce qui est bon pour le tout. Le rôle du leader est d’inspirer et de favoriser l’alignement entre les intérêts individuels et ceux de l’organisation.
Ce nouveau rôle que sa raison d’être confère à l’entreprise amène le métier de dirigeant à se réinventer. Le « bon » leader est avant tout celui qui se pose les bonnes questions. A l’aune de la responsabilité sociétale globale de l’entreprise qu’il dirige, ses trois enjeux principaux sont désormais : fixer le cap, créer les conditions organisationnelles du succès et faire émerger les talents et leaders de demain.
Quand le management est un ensemble de technique qui coordonne l’action d’individus vers un but commun, le leadership renvoie plutôt à l’art et à la capacité à créer les conditions d’émergence du nouveau.
Il y a 30 ans, le leader était un individu charismatique et visionnaire, capable d’articuler une vision et une passion. Aujourd’hui le leader est d’abord un génie du collectif qui sait stimuler cet esprit de coopération indispensable pour la soutenabilité. Le leader est devenu celui qui bâtit les structures qui font réussir tous les autres et qui met en tension vers un mieux commun.
Il doit savoir maintenir dans la durée et face aux aléas son équilibre psychologique et énergétique. Être au clair avec ses moteurs et motivations mais aussi ses « dérailleurs » qui le rendent vulnérable. Il dirige à partir de qui il est (« leading from who you are »), son énergie intérieure, son caractère qu’il forge par l’effort récurrent, sa « colonne vertébrale » de valeurs et ses « tripes » de convictions.
Les vertus qu’attache Marc de Leyritz à ce nouveau leader sont :
Ce nouveau leader humaniste replace le souci de la personne humaine au cœur de son action et du fonctionnement de son organisation.
Ne laissons pas le pouvoir aux cyniques !
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